Je reviens à la plage de Kamakahonu, pour louer un kayak de touriste aux Kona Boys. Je n’aurai pas trouvé de vrai kayak de mer à louer. J’ai juste vu passer une voiture avec un surfski sur le toit. C’est tout. Ce n’est pas très prisé ici, en tout cas pas de ce côté de l’île. Ici c’est la Wa’a, la piriogue à balancier polynésienne traditionnelle qui a les faveur des sportifs. Peut-être sur la côte au vent, à l’est, là où on surfe, se trouvent des pratiquant de surfski.
D’autre part j’ai vu le principe de location : à la semaine minimum, donc contraignant, et logistiquement (stockage, sécurité) et financièrement ; les loueurs — qui sont loin des rares (et donc chères) plages de sable sur cette côte de roches volcaniques — vous fournissent des pains de mousse et les sangles pour mettre sur le toit du véhicule et vous laissent vous débrouiller : vous pouvez aller où vous voulez pour naviguer et vous mettre à l’eau… Impensable en France !
Au passage j’admire encore les V6 alignées devant les clubs. A la douche du port ça se bouscule et ça papote.

Départ de la plage de Kamakahonu. Au pied du King Kamehameha’s Kona Beach Hotel.
Un local … très … local promène son chien,
Un musée ferme la petite anse de cette plage. Musée de l’histoire hantée de Kona. Le Kamakahonu National Historic Landmark.

Je suis le parcours du triathlon (un aller-retour en ligne droite) pour aller vers l’hôtel Royal Kona Resort, parce que c’est là que le mari de ma pote bénévole a nagé avec une bande de 11 dauphins la veille du triathlon.
Je tombe sur une bouée qui a été customisée pour Halloween… Un squelette de piaf avec un crâne humain dans le bec et quelques traces de sang…


Un trimaran Va’a àvoile s’ennuie dans la baie.

Je vois un couple de touristes en train de filmer quelque chose, je m’approche, et siffle… ben oui, les dauphins communiquent en sifflant alors je siffle en espérant les attirer. Et avec un air du Grand Bleu ça doit marcher encore mieux ! Si ça vous saoule coupez le son de la vidéo.
Après quelques minutes de disparition, et de sifflements, ils reviennent et me font un cadeau…
C’était une des choses que j’espérait faire…
Je reprends ma balade, croise un sous-marin — pas jaune — tout blanc pour touristes, un petit poisson de récif jaune à la détresse en surface, mais je ne peux rien pour lui.

Je rends le kayak et vais me baigner sur le parcours du triathlon.
Des oursins crayons rouges,

des poissons de récifs, une raie léopard, agrémentent ma balade aquatique. Pas de dauphin ni de requin. C’est peut-être mieux !

Je rentre à la maison pour préparer mes bagages pour demain….

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Les poissons rencontrés. Désolé pour la qualité d’image pas terrible, je ne maîtrise pas bien l’appareil.