Ironman, J-1

Le matin je vais en ville pour récupérer le vélo chez le loueur.
Le fourbe !!! Quand j’arrive il me dit qu’un autre type est passé avant et que comme il n’avait aucune garantie avec moi il lui a loué le vélo ! Je n’ai plus de monture pour venir demain matin…

Je rentre à la maison dépité !
Mais… miracle : Micheal m’a réparé son vieux vélo à assistance électrique. Un truc qu’il avait acheté d’occaz et qui n’a pratiquement jamais servi. Il était dans sa remise de jardin, constellé de « gecko poo »… (crottes de gecko !).
Il a l’air bien lourd. Je lui fait enlever la grosse sacoche qui ne me servira pas. Une pédale a l’air décalée sur l’axe de pédalier.
Il me dit qu’il va le rafraîchir…

PHOTO DU VELO image mise en avant

Finalement le vélo est « prêt ». Enfin preque.
La pédale est bricolée avec de la colle époxy mais a l’air de tenir.
La batterie ne peut pas se recharger, et, plus gênant, ne peut pas s’enlever… Pendant 3 jours je vais circuler avec un poids mort !
Enfin, sur les 6 vitesses, je ne peux utiliser que les 4 plus faciles. Certainement une patte de dérailleur tordue. Heureusement que ce n’est pas l’inverse. En effet, l’île, d’origine volcanique, affiche un beau relief dès qu’on s’éloigne de la côte, et pour aller chez Michael ça monte ! Et encore c’est parce que j’ai bien bossé dessus pour faire coulisser tous les câbles, vitesses et freins, dégripper et régler un peu les deux dérailleurs, et dégripper la chaîne maillon par maillon,

Je vais rendre visite aux Kona Boys — une cahute de location de matos de plage — pour récupérer ma dotation : le kit du bénévole fourni par l’organisateur T-shirt au couleurs de l’épreuve avec XXXX dans le dos (bénévole en maorais). Normalement je devrais avoir aussi un sac à doc et un bracelet de couleur me donnant accès à la page pour la mise à l’eau le lendemain matin mais ça, je ne le sais pas encore. J’ai reçu des SMS et des mails m’enjoignant d’aller chez MAMA Surf — une boutique légendaire tout près — mais c’est pour les paddlers, j’espère qu’ils auront ce qu’il faut pour moi sur la plage.
Je dois aussi prendre en charge mon kayak et le préparer pour le lendemain matin.

J’ai bien fait de téléphoner, ils ferment plus tôt, car l’organisation Ironman leur demande de dégager la plage pour la fin d’après-midi parce qu’il vont débarquer avec tout leur barnum et s’installer partout pendant la soirée et la nuit. alors la location ferme plus tôt.

Il me montre mon kayak : un sit-on-top bien large, bien court et bien lourd. C’est gratuit, je vais pas faire le difficile. Les autres kayakistes sont déjà passés et ont entassé et attaché (matos perso !) les leurs au bout de la plage. Je mets le mien par dessus sans précaution — le gars du loueur me dit que ça craint rien — prends ma pagaie et mon gilet et rentre à la maison en vélo après avoir fait quelques courses alimentaires…

Ce soir coucher tôt, car demain matin lever 4h pour être à 5h sur l’eau… comme à Nice !

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