…avant la course. j’ai deux jours pour préparer mon bénévolat, me procurer un moyen de transport — je cherche un vélo — repérer les lieux…
Normalement, j’ai vu qu’il y a une ligne de « bus » gratuit qui circule le long de la côte, sur Ali’i Drive, mais les horaires sont assez aléatoires.
Ici pas de diesels, en bordure de l’océan on est bien ventilé, et tout le monde circule pépouze à 30 km/h, il y a des pistes cyclables de chaque côté de l’avenue, c’est pas désagréable de marcher le long de la route.
Ils annoncent 30°C dans la journée, avec probablement une bonne petite humidité tropicale, il vaut mieux ne pas traîner…

En 5km à pied, on a le temps de voir des choses exotiques…
Un panneau qui rappelle qu’on est dans le Pacifique, une fleur de frangipanier, une pirogue à balancier (démontée), et…
Poésie du Pacifique…
Calitropis Procera… Ou pommier de Sodome … Ou encore…
Ses fruits verts sont comparables à des petites pommes ovales, certains disent à des testicules. D’où les noms vulgaires de roustonnier ou encore d’arbre à couilles qui lui auraient été donnés par les légionnaires.








Je ne trouve pas les arrêts du bus. J’ai un peu traîné, et déjeuné trèèèès tôt, je décide de faire une pause repas avant de reprendre ma marche… En plus ça commence à chauffer sous les tropiques…Je trouve un petit jardin avec des boutiques, où les travailleurs du coin ont l’air de venir faire leur pause déjeuner.
/

Three tacoz manguo spicy sauce
En repartant, j’arrive à attraper le « bus ».
C’est open air : pas de vitres…

Et on arrive à Kona…


un triathlon peut aussi se préparer à l’église…
Je rentre chez Michael.
Je lui explique que j’espère me trouver un vélo à louer ou à vendre d’occaz (pour le même prix qu’une location sur une semaine, j’ai vu que ça correspond en préparant le voyage). Michael me dit qu’il en a un mais il est vieux et n’a pas servi depuis longtemps… On va voir sur son ordi.
Problème n° 1 : à cause de l’Ironman, il ne reste plus rien à louer.
Problème n°2 : Kona c’est un bled : 40000 habitants. Sur le « Bon Coin » local y’a pas grand chose à vendre. Y’a bien une annonce dans un autre bled à 50km mais je n’ai pas les moyens d’y aller…
Je téléphone quand même à des loueurs, en essayant de les apitoyer… finalement y’en a un qui veut bien me louer son vélo perso… prêt à tout pour dépanner… ou pour se faire du blé ! mais…Sauvé ! Je m’engage à passer le lendemain matin pour lui prendre.
Le soir je vais errer le long de la route circulaire de l’île dans une station service pour acheter mon dîner. c’est pitoyable et hors de prix… On fera mieux demain.