Arrivé tard le soir, je n’ai pas pu prendre la mesure de future demeure.
Bien que je dispose de rideaux (légers), je ne les ai pas fermés, à l’instar de ma porte de chambre qui donne directement sur la terrasse et le jardin, afin d’avoir l’impression de bivouaquer… Il y des moustiquaires partout, mai je ne verrai aucun moustique de tout mon séjour. Pas la saison ?
Je profite pleinement de l’atmosphère sonore de la nature environnante. Le quartier est très vert, des villas avec de grands jardins verdoyants. Toute une faune bruyante anime le paysage sonore, à commencer par la géopélie zébrée, sorte de tourterelle locale, dont le chant est aussi envahissant que celui des nôtres ! Elle commence dès l’aube et ne s’arrête qu’au crépuscule. Elle… ellessss ! Il y en a partout sur l’île, et plusieurs — proche ou lointaines — entourent la maison…

Je dispose des 2/3 d’un rez-de-jardin en contrebas d’une villa en bois à flan de colline. Le propriétaire vit à l’étage, qui est également un rez-de-jardin qui donne au dessus, sur la rue, pente oblige.
Avantage : intimité,
Inconvénient : cerné par la verdure je distingue à peine l’océan derrière le papayer…
Je ne vais pas me plaindre, le jardin luxuriant donne envie de passer du temps à la maison, ce que je ne vais probablement pas pouvoir faire… Bananiers, papayers, manguier, combava, vanille, etc. Comment ne pas mieux illustrer « se réveiller dans un autre monde » !
Je suis réveillé à l’aube. Mon hôte m’a déposé un banana bread dont il a le secret avant mon arrivée et je suis content de le trouver pour mon petit déjeuner. Dans une coupe à fruits, banane, orange, papaye du jardin. Je prends mon petit déjeuner sur la terrasse et voit arriver tous les oiseaux du coin à la mangeoire et dans les arbres à la recherche d’insectes. Une araignée endémique très pittoresque et bizarrement harnachée a construit une toile immense sous le manguier.
Pas le temps de buller. Je vais essayer d’aller à Kona à pied et en bus — 5 km. La maison est perchée sur les hauteur, un peu loin de la mer et de la fameuse route du bord de mer qui entoure la grande île : Ali’i Drive, et en descendant je vais pouvoir faire une promenade dans le quartier. pour voir un peu comment les gens vivent.